Matthew est un jeune homme élancé, de teint plutôt pâle, mais dont les yeux marrons, qui contrastent avec la couleur de son visage, traduisent tout le mystère. Ses cheveux sont souvent désordonnés, il ne prend guère le temps de les placer correctement, préférant qu'ils gardent leur nature rebelle, tout comme lui. Les vètements qu'il porte sont souvent simple, il n'aime pas se mettre en valeur en arborant des vêtements de marque, mais il garde un certaine classe en portant des chemises et des jeans foncés. Ils sont en quelque sorte sa marque de fabrique, et il ne pourrait jamais s'en séparer.

Matthew est un jeune homme plein de romantisme. Il est ce qu'on pourrait appelé fleur bleu. Et oui, il croit que le grand amour existe et que les histoires finissent toujours bien, même si la sienne n'a pas eut la chance de connaître cette fin. Ainsi, Matt respecte énormément les femmes, il se plait à les complimenter et à toujours faire preuve de galanterie. Jamais il n'oserait faire du mal à l'une d'entre elle, même si celle ci c'était comporter le plus odieusement avec lui, c'était dans sa nature et rien ne pouvait le changer. Cependant, il ne s'investit plus dans une relation amoureuse, bien qu'il plaise à de nombreuses jeune femme, il préfère être leur ami, plutôt que de laisser leur relation aller plus loin, il lui était désormais terriblement dur de se lier à quelqu'un. Les amis sont aussi très important dans sa vie, il aime s'entourer d'eux pour passer de bon moment très fort en émotion. Matthew est très fidèle, il sera toujours là pour ses amis, que ce soit pour les écouter ou pour les sortir d'un galère.
De plus Matthew déteste la permission que se donnent certaines personnes de pouvoir juger sans scrupule ceux qu’elles voient, sans même chercher à les connaître. Malheureusement à l’université, beaucoup d’élèves se permettent de dire des méchanceté, de traiter de tous les noms des camarades dont ils ignorent la vie, l’histoire… Bien qu’il sache qu’il faut de tout pour faire un monde, il ne se gène pas pour interrompre une discutions lorsque celle-ci critique une personne n’ayant rien demandé. Le racisme fait donc partie des attitudes qu’il n’apprécie pas, ainsi que le comportement de certains élève s’attribuant le droit de se montrer supérieur aux autres. La violence physique ou morale, le harcèlement sont des choses que Matthew ne supporte guère ou même pas du tout, il ne comprend pas le fait que certains personnes s’accordent le droit de faire du mal aux autres. La tricherie fait aussi partie du non acceptable, tout comme l’hypocrisie, en général, tout ce qui peut faire mal à quelqu’un, aussi bien psychologiquement que moralement, et entrave à la liberté de chacun.

Matthew n'est ni extraverti ni timide, il aime parler aux personnes qu'il ne connait pas, simplement pour faire connaissance, mais il convoite aussi la solitude, préférant parfois rester seul plutôt que sortir faire la fète toute la nuit. Matthew est aussi très amical, et attentif aux personnes comptant pour lui. Jamais il n’a laissé tomber un ami, et même si l’un d’eux avait un problème qui lui serait impossible de résoudre il essayerait. Aussi loyal qu’un chien, il a dû mal à se disputer avec quelqu’un, cela le rongeant intérieurement, mais reste capable de ne pas se faire marcher sur les pieds. Lorsque quelque chose dépasse la limite de l’acceptable, il n’hésite pas à le faire savoir. Parler et ne pas laisser une haine grandir intérieurement est son mot d’ordre. Prendre la défense des personnes en difficultés est une de ses qualités, empiétant parfois sur sa vie privée, il ne peut pas s’empêcher de tenter d’aider les autres. Matthew est aussi un éternel romantique. L’amour n’ait pas seulement physique d’après sa conception, et à la femme ayant touché son cœur, il donne le plus grand des respects et une grande attention. C’est un garçon qui reste sensible à ce qui l’entoure, bien qu’il tente de le cacher le plus souvent possible, retenir ses larmes n’est donc plus quelque-chose d’impossible , car il s’y entraîne depuis l’enfance.
On a toujours dit à Matthew qu’il possédait énormément de qualité, qu’il était un exemple à suivre pour certains jeunes mais ses défauts restent nombreux. Bien qu’il assure vouloir que ses conjoints parlent et ne refoulent pas leurs émotions, le jeune homme garde au fond de son cœur tous ses troubles. Ses doutes les plus profond, ses tristesses concernant pour la plupart le fait de ne pas savoir qui sont ses vrais parents, il les cache, essaie de les enfouir, peut-être parce qu’il ne veut pas embêter les autres avec ses histoires, ou tout simplement parce-qu’il a peur de craquer, de laisser ses émotions lui échapper et d’en souffrir. Bien qu’il déteste être en froid avec quelqu’un, lorsqu’on perd sa confiance, qu’il accorde d’ailleurs trop rapidement, il est impossible de la reconquérir. Ce n’est pas de la rancœur, mais une protection qu’il s’est forgé. Il ne fait de confidences qu’à ses amis les plus proches, et parle très peu de lui aux autres.

Dans la nuit du premier janvier de l’année 1989,dans un petit hôpital de la banlieue de New York, aux Etats-Unis, une jeune femme accoucha d’un petit garçon, qu’elle plaça sous X dès qu’il sortit de la tanière maternelle. Le petit Matthew fit sa grande arrivée sur Terre, seul, sans parents. Quelques jours plus tard, après avoir été transféré dans un plus grand hôpital et avoir été traité avec soin, le nourrisson fut placé dans une famille d’accueil vivant à Boston. Le jeune couple modeste n’avait pas la possibilité d’avoir d’enfants et avaient donc décidés d’en adopter un. Matthew fut traité avec beaucoup d’amour, bien que les parents inexpérimentés commirent quelques erreurs. La plus grosse fut de ne mettre l’enfant dans le siège lui étant destiné et de l’avoir garder sur les genoux alors que la voiture était en mouvement. Les services sociaux, trouvant que la famille n’avait pas bien agit, et que à cause leur revenue faible ils n’allaient pas pouvoir s’occuper correctement du bébé, enlevèrent la garde de Matthew au jeune couple, et le replaça rapidement dans une autre famille, logeant à Buffalo. Matthew n’avait qu’un an, et déjà il changeait de nom de famille. Bien qu’il fut petit, il restait inconsciemment conscient de ce qu’il se passait autour de lui. Le changement de mère le troubla profondément, il ne comprenait pas entièrement ce qui lui arrivait, et pourquoi il avait changé de parents, de maison, de jouets… Ses nuits commencèrent d’ailleurs à être agitées, il ne cessait pas de pleurer pendant des heures chaque nuit, obligeant ses parents à se lever de nombreuses fois pour aller le consoler. Le médecin de la famille lui prescrivit des somnifère avec regret, car pour son jeune âge, ces médicaments, bien qu’ils soient à très faible dose, pouvait avoir des effets secondaires.

Durant quatre ans, Matthew grandit dans cette famille riche possédant une grande maison au cœur de la ville. Il disposait de tous les jouets dont un enfant pouvait rêver, mais peut être pas d’autant d’amour qu’il aurait souhaité. Pourtant ses cauchemars cessèrent, et le petit garçon parut bien se plaire dans cette nouvelle famille. Enfant unique, il restait le centre de l’attention lors des réunions de famille, et le choc fut terrible lorsqu’il fut envoyé sans raison dans une nouvelle famille d’accueil, ayant déjà un enfant, une fille d’un an de plus, nommée Chelsy. Il n’avait pas eut le droit à des explications, du jour au lendemain, une femme de ménage avait fait ses bagages, et il avait été envoyé par train dans un petit village située bien loin de toute grande ville. A cinq ans, ce nouveau changement le perturba d’avantage. Chaque nuit, sa mémoire réveillait d’ancien souvenir, qu’il ne pouvait pas identifier, mais qui le réveillait dans un sursaut. Il souffrit de ce mal seul, n’osant pas pleurer trop fort pour ne pas réveiller ses nouveaux parents, qu’il n’aimait d’ailleurs pas. Habitué à vivre seul dans une grande maison, Matthew n’acceptait pas de devoir partager ses jouets avec sa nouvelle sœur, et de ne plus avoir les si beaux jeux, et le grand jardin de son ancienne famille d’accueil. Des questions apparaissaient aussi dans son petit esprit d’enfant. Pourquoi avait-il changer de parents alors que les autres enfants gardaient toujours les même ? Qui étaient ses vrais parents ? Lorsqu’il les posait, ses interlocuteurs détournaient la conversation pour ne pas lui répondre, et ce fut ainsi jusqu’à ses neuf ans. Le petit garçon était devenu légèrement rebelle durant ces années. Toujours seul dans un coin, il donnait du fil à retordre à sa famille lorsqu’il prenait des crises de pleurs et de cris chez lui, bien qu’en classe il eut toujours un comportement exemplaire. Bien que ses parents ne soient pas méchant avec lui, il refusait de les accepter dans sa vie, et leur rendait la vie dure. Chelsy ne l’aidait pas vraiment à mieux se comporter, elle le provoquait sans cesse, l’embêtant, le traitant comme un moins que rien lorsque ses parents avaient le dos tournés.

L’année de ses douze ans, bien que Matthew n’ait jamais fait de grande bêtises, sa famille d’accueil se sépara de lui, décrétant qu’il était infernal, et insupportable. L’adolescent eut l’impression de n’être qu’un simple objet que l’on pouvait jeter lorsqu’on le souhaitait. Depuis ses huit ans il savait qu’il avait été placé dans de nombreuses familles d’accueil, et qu’il avait été mit sous X à sa naissance. Cette information n’avait pas arrangé son état d’esprit, bien qu’il ait gardé son mal pour lui. Il n’arriva pas avec un grand sourire dans sa nouvelle famille, vivant dans le Bronx. Pourtant à peine quelques mois après être entrer dans ce nouveau cercle familial, Matthew commença à porter fièrement le nom de Perry. Agés d’une cinquantaine d’année, sans autres enfants, ses parents lui offraient toute l’attention et l’amour qu’il avait toujours attendu. Le jeune homme débuta à se confier, à révéler ce qui hantait son esprit et son cœur, posa les questions le tourmentant. Il fut toujours surprit du fait que sa mère et son père l’écoutaient et tentaient tant bien que mal de lui répondre, et de l’aider. Bien que l’argent manque un peu à la fin de certains mois, Matt se plaisait dans cette famille. Dans ce cocon d’affection et d’amour, il commença à s’épanouir, et vécut pleinement ses années d’adolescence. Lorsqu’il lui fut possible de faire de travailler, il fit des petits boulots pour aider ses parents à arrondir les fins de mois. Il s’acheta même un appareil photo à seize ans et pu revivre sa passion qu’il avait débuté à l’âge de six ans, mais qu’il avait du arrêté lorsqu’il avait changé de famille. Il devint un jeune homme instruit, calme, doux, et beau d’après les dire de sa mère.

L'année de ses 18 ans, il sortit avec sa meilleure amie, la douce Mélanie. Ils étaient comme deux doigts de la main, et ce fut la première à qui il osa dire je t'aime. Jamais dans sa vie il n'avait été si heureux, elle lui donnait toujours le sourire, il aimait la voir danser, l'écouter parler, et la serrer contre lui, comme si rien ne pourrait les séparer. Mais la vie en décida autrement. Le jour de l'anniversaire de la jeune femme, alors qu'elle se rendait chez lui, dans la voiture de sa mère, un camion qui avait griller n feu rouge, la percuta de plein fouet. Elle mourut sur le coup. Matthew fut inconsolable, ses parents pensèrent qu'il ne s'en remettrait jamais. Mais peu à peu, il sortit de sa tristesse, et retourna sur les bancs de l'école, suivant ses cours comme un robot. Dès lors, son coeur qui avait garder une lourde séquelle, ne fut plus à prendre. Bien qu'il resta galant et prévenant avec les jeunes femmes, il se jura de ne plus tomber amoureux, pour ne pas revivre le pire cauchemar de sa vie.
A la fin de ses années de collège, Matthew décida d’entrer à la très prestigieuse université. Ses économies, un peu d’argent donné de la part de ses parents, et la bourse qu’il avait obtenue lui permettait de financer sa première année d’étude. Sa première année se déroula parfaitement bien, il était toujours attentif en cours et était un bon élève, apprécié des professeurs. Il s'attira quelques ennuies avec ses bonnes manières, certains groupes de jeune hommes n'appréciaient guère qu'il ose traiter leur copine avec autant de galanterie. Il se fit quelques amis et après un été au calme chez les Perry, c'est avec le sourire qu'il retourne à l'Université.