La soirée avait été bien arrosée, je me souvenais juste que j'étais allé en boîte avec des amis. Mais je n'étais pas rester avec eux, une fille... Si je me souviens bien. C'est d'ailleurs aux côtés d'une inconnue que je me réveillais, un coup d'œil à son réveil me laissait voir qu'il était six heures du matin. Je soupirais, cherchant à tâtons mes vêtements sur le sol, c'est avec difficultés que je me rhabillais et quittais la chambre. Je savais que j'étais dans les dortoirs des filles, mais par où je pouvais rejoindre le dortoir des garçons ? Je n'en avais aucune idée. Surtout que j'étais encore à moitié réveiller. J'allais donc un peu n'importe où et finit par rejoindre mon dortoir. Me dirigeant vite vers ma chambre, après avoir retiré les vêtements que j'avais mis il n'y avait pas une demi-heure, je me ruais dans mon lit et m'endormais aussitôt.

Qu'est ce qui toquait dans ma tête ? Dans mon rêve, s'était moi qui réparait quelque chose, je ne savais pas quoi, s'était trop floue. Mais mon subconscient m’indiquait que les coups venaient au delà du rêve, qu'ils étaient dans le domaine de la réalité. J'ouvrais les yeux en grognant surtout lorsque je vis l'heure qu'il était. Neuf heures du matin ! Qui pouvaient bien toquer à la porte à neuf heures du matin ? Surtout qu'il n'y avait plus personne dans la chambre. Je devinais que Nathan était dans le lit d'une fille, Alexandre aussi et Tyler ? Oh je n'en savais rien. C'est en traînant les pieds que j'allais ouvrir la porte, me frottant les yeux. Bien que ma vue était brouillé, je reconnaissais Paige qui attendait patiemment devant la porte.

Ma parole, t'as vu l'heure ?

Ceci ayant été dit du ton de mec qui vient juste de se réveiller et qui est encore mort de fatigue. Je soupirais et la laissais entrer, m'affalant quand même sur mon lit, cherchant, juste en m'allongeant, à être en forme pour la journée. Malgré cela, je me demandais pourquoi Paige était venu, à vrai dire, depuis l’incident de l’autre jour, je ne l’avais pas revue.

J'étais revenu dans ma chambre environs à six heures du matin. Me rendormant aussitôt lorsque je m'étais emmitouflé dans mon lit. Je sombrais dans un long sommeil profond en espérant dormir assez longtemps pour être en forme quelques heures plus tard. Seulement, je ne savais pas encore quelle heure il était lorsqu'on frappait à la porte, un coup d'œil vers mon réveil m'indiquais neuf heure. En grognant, je me débarrassais de mes couvertures et allais ouvrir, me frottant les yeux.

C'était Paige, je fus surpris de la voir là à cette heure-ci, je lui demandais si elle avait vue l'heure, la laissant tout de même entrer, je me rallongeais dans mon lit, espérant que juste en fermant les yeux trente secondes, je ne serais plus fatiguer. Elle vint s'assoir sur mon lit, me demandant si Nathan était là. Je me redressais.

Non, comme tu peux le voir, je suis tout seul.

Avais-je dis en faisant un geste évasif autour de la pièce. Je m'assied à côté d'elle, la regardant un peu mieux. Elle n'avait pas l'air dans son assiette, limite déprimée. Je risquais de lui caresser le visage.

Sa va pas ? Tu n'as pas l'air bien ?

Lui fis-je en lui adressant un sourire, toujours en lui caressant le visage du bout des doigts, remettant une de ses mèches derrière son oreille. Certes elle m'avait réveillé. Mais je me trouvais à nouveau perdu, encore lorsque j'étais partit la dernière fois qu'on s'était vu, je ne savais pas où j'en étais, elle m'attirait s'en était certain mais pourquoi encore après quelques années. Je passais un bras autour de sa taille pour la serrer dans mes bras, la voir comme sa me faisait de la peine.

Lorsqu'on frappait à neuf heure du matin, soit seulement trois heures après que j'avais rejoins ma chambre, je dormais, bien sûr, qui ne dormais pas à neuf heure du matin ? Eh bien la personne qui était venue frapper à ma porte. Lorsque j'ouvris, ce fut Paige qui était sur le seuil de la porte. Je lui demandais alors si elle avait vu l'heure, la laissant néanmoins entré, je me rallongeais sur mon lit, elle vint s'assoir dessus. Elle me demandait alors si Nathan était là, d'un geste évasif sur la pièce, je lui fis constater que nous étions seuls. Puis je me redressais, remarquant qu'elle n'avait pas l'air d'aller bien, je lui caressant tendrement le visage, réflexe que j'avais gardé malgré le temps qui passait. Elle me répondit que cela faisait plusieurs jours qu'elle était comme sa. J'enlaçais alors mon bras autour d'elle pour l'attirer contre moi et la serrer dans mes bras. Elle ne bronchait pas, je lui caressais les cheveux, lui faisant un bisou sur la joue. Je n'aimais pas la voir comme sa, triste et dépressive, cela me fendait le cœur. Puis je me rendais compte de ma tenue, si quelqu'un entrais comme sa, il se poserait très vite des questions. C'est pourquoi je la repoussais gentiment, me levant.

Tu sais quoi ? Laisse-moi prendre ma douche et je te remontrais le moral et je ne te laisserais pas partir d'ici tant que tu n'auras pas fais un grand sourire. D'accord ?

Lui avais-je dis, un grand sourire sur les lèvres avant de partir vers la salle de bain. Je m'activais sous la douche, ne voulant pas la faire trop attendre, de peur qu'elle parte. Un fois terminé, je revins dans la chambre, enfilant le premier pantalon et le premier T-shirt qui m'était venu sous la main. Puis je me tournais vers Paige.

Alors ?

Je fus réveillé à neuf heures du matin par quelqu'un qui frappais à la porte. Au début, j'avais cru que tout cela était dans mon rêve mais c'est lorsque j'ouvris les yeux que je me rendais compte qu'on frappait vraiment à la porte. Je grognais, encore dans les vapes, je me débattis avec mes draps pour en sortir et vint ouvrir. Malgré mes yeux embués, je reconnaissais Paige. Je lui demandais alors si elle avait vu l'heure, je partais dans ma chambre, laissant la porte ouverte pour la laisser entrer. Je m'allongeais dans mon lit, fermant les yeux, histoire de récupéré un peu de sommeil pendant trente seconde. Je me relevais néanmoins, regardant Paige qui s'était assise à côté de moi. Aussitôt, je remarquais qu'elle n'était pas dans son assiette, comme si quelque chose la tracassait. Je lui caressais gentiment le visage, lui demandant si elle allait bien, car cela n'avait pas l'air d'être le cas. Celle-ci me répondit que cela faisait quelque jours qu'elle était comme sa. Je la prit donc dans mes bras, histoire de la réconforter. Chaque fois que voyait une fille triste, cela me fendait le cœur, je n'aimais pas les voir souffrir. C'est alors que je me rendais compte que je n'étais pas vraiment habillé, je la relâchait gentiment puis me levais, lui disant que j'allais prendre ma douche et puis, que j'allais m'occuper d'elle et que je ne la laisserais pas partir sans que je la voie sourire. Je me hâtais alors dans la salle de bain, la douche me faisant néanmoins un bien fou et me réveillais. Je me séchais et m'habillais en vitesse.

Une fois prêt, je sortais de la salle de bain, je vis alors Paige allongée sur mon lit entrain de regarder une photo sur ma table de chevet. Celle-ci leva la tête, me faisant remarquer qu'elle était toujours là, je lui fis un grand sourire et vint m'allonger à côté d'elle, remarquant qu'elle avait mit sur ma table de chevet une photo d'elle, Nathan et moi à une soirée, je souris en la voyant. C'est alors que Paige se décidais à me dire se qui la tracassais. M'annonçant d'abord une bonne nouvelle, me disant qu'elle et June s'était réconciliée, se qui me fit sourire. Mais le reste vint petit à petit. Je figurais dans ses problèmes, je lui lançait un regard plein d'excuse puis soupirais.

Écoute, ne pense pas à moi, certes ce baiser n'était pas en l'air mais j'ai plus besoin de toi en tant qu'amie qu'autre chose. Même si franchement, tu m'attire toujours autant que lorsque nous étions au lycée. lui disais-je avec un grand sourire, car s'était la stricte vérité Tu compte pour moi Paige, mais comme tu dis, il y a Allison dans ma vie.

Mais je remarquais que mes paroles ne faisaient que de l'enfoncer. Je me mordais la lèvre inférieure, puis cherchait un sujet amusant

Mais de toute façon, on peut continuer à regarder le Journal de Bridget Jones sans qu'il ne se passe quelque chose. Et puis, si tu apprécie Charlie, fonce.

La douche avait réussis à me réveiller. Parce que je ne voyais pas devoir remonter le moral de Paige alors que je n'étais pas en forme. Mais je pense que se qui m'avait réveillé était que je me dépêchais pour ne pas la faire attendre. En sortant, j'enfilais les premiers vêtements qui me vinrent sous la main puis je me tournais vers elle. Je remarquais qu'elle était entrain de contempler une photo allongée sur mon lit. Je vins m'allonger à côté d'elle, remarquant que s'étai une photo d'elle, Nathan et moi qu'elle contemplait depuis tout à l'heure, a la vue de cette photo, je ne pu m'empêcher de sourire rien qu'à voir nos têtes. C'est alors que Paige commençait à me raconter ses problèmes, disant que s'était d'abord notre "relation" qui la rendait triste, je la regardais d'un air désolé vu que j'étais l'une des raisons pour laquelle elle était triste. Je la rassurais, lui disant que j'avais plus besoin d'elle en tant qu'amie qu'autre chose car j'avais Allison dans ma vie et lui disait que si Charlie lui plaisait, elle devait foncer. Paige m'avait dit quelque chose qui m'avait déconcerté, ne plus pouvoir faire sa, faire ? C'est alors que je compris se qu'elle voulait dire lorsqu'elle se rapprocher de moi pour m'embrasser. Et s’était-elle qui disait que notre relation devenait ambigüe ? S'était l'hôpital qui se foutait de la charité.

Je devais sûrement être le dernier des idiots vu que je ne la repoussais pas, lui rendant son baiser puis me détachais d'elle. Elle me disait alors qu'elle ne pouvait pas changer. Certes s'était sa nature d'être comme sa, elle aimait papillonner partout avant de se poser, je ne pouvais le lui reprocher. Je lui souris, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

Nous ne te demandons pas de changer.

Elle m'avoua par la suite qu'elle non plus ne m'avait pas retiré de la tête, je plongeais mon regard dans le sien, lui caressant tendrement le visage, un petit sourire sur les lèvres. Je lui déposais un baiser sur la joue, m'attardant peut-être un peu trop, puis me retirais.

Que vas-t-on faire de toi Paige

lui lançais sur le ton de la plaisanterie en prenant un air indigné. Bien sûr, elle savait que je plaisantais. Puis mon regard se porta sur la photo qu'elle regardait tout à l'heure, je me redressais pour la prendre et la regardait.

On s'était quand même bien marrer se soir là