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 La différence, c'est que c'est pas pareil.

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Ludmillia A. Clarson
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Ludmillia A. Clarson

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MessageSujet: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitimeMer 16 Déc - 19:13

La différence, c'est que c'est pas pareil. 091216051533675912 La différence, c'est que c'est pas pareil. 091216051808708666
« La différence, c’est que c’est pas pareil. »
with Ludmillia A. Clarson & Ludmilla A. Ivanoff



Ludmillia gémit. L’après-midi de ce vendredi était l’un des plus longs auquel elle n’avait jamais survécu : les cours se multipliaient, tous plus ennuyeux les uns que les autres... D’un geste las, Ludmillia sortit son emploi du temps de son sac. Un nouveau soupir de dépit la secoua, lorsqu’elle s’aperçut que son prochain cours était celui d’histoire. La jeune fille détestait cette matière, ne trouvant nullement d’intérêt aux exploits de Charlemagne. Il était mort, après tout, non ?
Chassant ses monotones pensées, l’adolescente traîna des pieds jusqu’à la salle de cours. Le professeur l’accueillit d’un air mécontent en lui signalant qu’elle était en retard. Haussant les épaules, Ludmillia s’assit à la table du fond.

« Bien. Puisque tout le monde est arrivé – et le professeur lança un regard lourd de reproches à Ludmillia – je vais pouvoir faire l’appel. Alison ? »

Une voix aigue lui répondit.

« Dylan ? »

Le garçon attablé à deux rangé de Ludmillia se manifesta .
Ludmillia abattit son visage sur la table froide, prête à dormir. Et dire qu’elle avait encore une longue heure d’ennui à tenir...

« Ludmilla ? »

La jeune fille se redressa instinctivement.

« Présente, », marmonna t-elle.

C’est alors qu’elle se rendit compte que sa voix avait résonné à l’unisson d’un ténor clair, aigu. Surprise, la jeune fille balaya la salle des yeux. Elle remarqua alors, à l’autre bout de la pièce, une fille brune à l’air tout aussi étonnée qu’elle. Le professeur soupira :

« Ludmillia, ce n’est pas vous que j’ai appelé. C’est Ludmilla. »

Ludmillia fronça les sourcils. Il était rare qu’elle rencontre un prénom identique – ou presque – au sien...
L’appel se poursuivit, sans autre incident notoire. Le professeur se mit à bourdonner, susurrant des noms de rois, et des dates. Ludmillia sentait ses paupières s’alourdir de secondes en secondes...
Et puis enfin, la cloche sonna, annonçant le début du week-end – et la fin du calvaire. Le professeur réussit quand même à hurler, par dessus le grondement de la sonnerie :

« Je distribue les manuels, vous en aurez besoin pour réviser le contrôle de lundi. »

Parce qu’il y avait un contrôle ? Ludmillia croisa le sourire méphistophélique du professeur : il ne plaisantait pas. Le traitant à voix basse de toutes les insultes à sa disposition, Ludmillia s’empara de son livre d’exercice. Tout en sortant de l'université, elle se mit à le feuilleter.
Le contrôle serait difficile. Le chapitre à réviser était l’un des plus longs... Ludmillia tourna les pages de son livre, à la recherche des notes qu’elle avait prise lors du cours dernier. Son regard tomba alors sur une écriture nette et soignée qui n’était pas la sienne. Intriguée, Ludmillia rabattit la couverture du manuel : une grosse étiquette barrait la page, indiquant en lettres capitales « LUDMILLA IVANOFF ». La jeune fille poussa un juron étouffé : elle s’était trompée de cahier. Soudain, une petite ampoule s’alluma au dessus de sa tête : la fille de l’appel portait le même prénom qu’elle. Elles avaient dû interchanger leurs manuels.
Ludmillia fit demi-tour en courant. Avec un peu de chance, la fille était toujours dans la salle...
L’adolescente déboucha dans le hall vide. Elle fonça vers le couloir d’histoire à toute vitesse, ne regardant même pas où elle mettait les pieds...

« BOUM !!! »

Ludmillia sentit brusquement un choc, et se retrouva, sans trop savoir comment, agenouillée par terre, son sac gisant sur le parquet. Elle leva un regard étourdi droit devant elle : de longs cheveux bruns s’étalaient sur le sol. A côté, un livre d’histoire dont l’étiquette indiquait : « LUDMILLIA CLARSON ».
La fille n’eut pas besoin de se relever, pour que Ludmillia sache de qui il s’agissait :

« Ah, c’est sans doute toi, Ludmilla. Je suis désolée de t’avoir fait tomber. Figure-toi que je te cherchais... Je suppose que tu sais pourquoi. Le bouquin d’histoire... C’est vraiment pénible, d’avoir les mêmes prénoms. Enfin, le même prénom à un i près. »


Dernière édition par Ludmillia A. Clarson le Sam 16 Jan - 17:14, édité 1 fois
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Ludmilla A. Ivanoff

Ludmilla A. Ivanoff

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La différence, c'est que c'est pas pareil. Vide
MessageSujet: Re: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitimeDim 20 Déc - 18:17

"Charles, dit le Grand ou Charlemagne (en latin Carolus Magnus, en allemand Karl der Große), est né le 2 avril, probablement en 742 ou 748, sans certitude quant au lieu (voir ci-dessous en Date et lieu de naissance). Il est mort à Aix-la-Chapelle (Aachen en allemand et anglais), le 28 janvier 814. Il est roi des Francs (768-814), devient par conquête roi des Lombards (774-814) et est couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l'an 476 en Occident.

...Le cours avait déjà mal commencé. Avec son petit air sadique sur les bords, le prof avait dit "Bon" d'une voix mielleuse, avant de rajouter "je vais vous distribuer des manuels dans le courant de l'heure"... Déjà, c'était mauvais signe. Mais quand c'était suivi de "sur Charlemagne", ça l'était nettement plus ! Charlemagne, Charlemagne quoi. Quelqu'un en a quelque chose à faire ici ? Non, personne. Ludmilla songea en son for intérieur que Staline, le beau, le grand Staline était nettement plus intéressant! Ses origines russes lui avaient valu un amour fou et devoué envers l'histoire de son pays. Bref. L'histoire de la France l'était nettement moins ! Ho les gars, on est en Amérique!

C'est avec ce début de cours qui promettait d'être fameux, qu'une impertinente fis son entrée sans s'excuser. Perturbatrice ... Ludmilla grinça des dents. Si on est pas capables d'être à l'heure, on sèche ! Telle était sa devise. Malgré que la deuxième proposition soit plus pratiquée que la première, elle essayait quand même d'être présente à ses cours d'histoire, car d'un côté, c'était tellement plus intéressant que ... tiens, par exemple, les maths. L'appel débuta, dans un silence de mort : le prof étant particulièrement sadique, tout bavardage était exclus. Ludmilla posa ses deux coudes sur la table en y appuyant sa tête, pour se préparer à son hibernation historienne, comme tous les autres élèves de la classe, quand son nom fut appelé. Elle releva brusquement la teête à s'en casser les clavicules et hurla un oui, qui retentit avec une autre voix. Très drôle .. Les gens qui disent oui à la place des autres, c'est juste gamin et débile. Elle tourna la tête et regarda avec un regard un peu mauvais la brunette qui lui semblait familière : elle devait être assez populaire, au contraire de la miss Ivanoff ...

Le prof en profita pour faire une remarque. Ludmilla numéro 1 se retourna et reappuya la tête contre ses coudes, l'air rêveur. Fait rare, elle réussit à ne pas dormir durant tout le cours ! Elle dessina des petits bonhommes en bâton sur une feuille durant toute l'heure, en fredonnant du AC/DC. Ce fut bien sympathique, comparé à l'abominable leçon sur Charlemagne qui leur était servie. Déjà, s'il se rasait un peu la barbe, il serait un peu plus mignon. Bref, quand vint la sonnerie, elle poussa un hourra de soulagement, tandis que la petite assemblée partait dans sa hola habituelle : Week End !! Que de bonheur. Bonheur qui s'évanouit assez rapidement, surtout quand le prof distribua les fameux manuels ... Et merde. Contrôôôle.

Sourire méphistophéllique du professeur : il ne plaisantait pas, en plus de cela ! Tous les étudiants dans le brouhaha général se levèrent pour aller chercher leur manuel. La jeune brunette se leva donc à regret et aller chercher son livre, après tout le monde, le seul qui était resté était le sien, evidemment. Tout le monde avait déjà quitté la classe. Le prof la jaugea d'un air agacé avant de lui balancer un

"Miss Ivanoff, je n'ai pas que ça a faire!"

Elle grogna - oui, elle grogna !- et quitta la classe, le pas lourd. Elle avait à peine fais un pas qu'une jeune fille vint se bousculer juste contre elle, la poussant et l'entraînant par terre. Woh !

"Woh woh woh. T'es qui toi déjà ?"

Devant le débit de paroles de la fille, elle était un peu paumée, en plus, avec son mal de crâne qui n'arrangeait rien ... Elle posa un regard sur son livre "Ludmillia Clarson." Clarson ? Mais c'est pas moi ! se dit elle. "C'est vraiment pénible d'avoir les mêmes prénoms." Ah oui .. ?

"Tu t'appelles donc ... Ludmillia ? C'est dingue ça, on a le même prénom et on est ensemble en cours d'histoire ! T'aurais pas pu faire attention !" qu'elle lança d'un ton qu'elle voulait mauvais mais qui se trouvait adouci par son étonnement et l'air sympathique de la jeune femme.
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Ludmillia A. Clarson
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MessageSujet: Re: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitimeMar 29 Déc - 18:09

La journée avait mal commencée, et encore plus mal finie. En effet, en ce vendredi de décembre, Ludmillia ne tenait plus en place. Maths, français, sciences, biologie, et chimie s’étaient succédés de manière plus qu’ennuyeuse. Et pour poursuivre ce défilé infernal, Ludmillia s’était rendue à son dernier cours, celui d’histoire.
La leçon avait été aussi monotone que celles de d’habitude, à un détail près : Ludmillia avait rencontrée son homonyme – Ludmilla. C’est avec cette même fille que Ludmillia avait accidentellement échangé son livre d’histoire, et en courant à sa recherche, elle l’avait heurtée.

« Ah, c’est sans doute toi, Ludmilla. Je suis désolée de t’avoir fait tomber. Figure-toi que je te cherchais... Je suppose que tu sais pourquoi. Le bouquin d’histoire... C’est vraiment pénible, d’avoir les mêmes prénoms. Enfin, le même prénom à un i près. », s’était excusée Ludmillia.

La jeune fille guetta la réaction de son interlocutrice. Elle s’était attendue à un rire, un sourire, une parole aimable, ou quelque chose de ce genre. Mais la seule chose qui sortit de la bouche de Ludmilla fut un grondement mauvais, et un braillement :

« Woh woh woh. T'es qui toi déjà ? »

La surprise rendit Ludmillia acide – l’espace d’un instant, elle se demanda si son homonyme était bouchée.

« Ludmillia Clarson », prononça t-elle lentement, en séparant chaque syllabe, comme si elle s’adressait à une demeurée.

Ludmilla ne parut pas l’entendre, elle se contentait de la dévisager d’un air mi-étonné, mi-furieux.

« Tu t'appelles donc ... Ludmillia ? C'est dingue ça, on a le même prénom et on est ensemble en cours d'histoire ! T'aurais pas pu faire attention !" » finit-elle par cracher.

Ludmillia retint un rire. Le contraste entre son visage, sa voix et ses paroles était hilarant. De sa jolie bouche rosée et ses grands yeux doux, avec sa voix chantante et amicale, la fille lui avait lancé des phrases aussi tranchantes qu’un couperet.
Comme Ludmilla continuait de la regarder avec insistance et méchanceté, l’amusement de Ludmillia s’évanouit. Brusquement, elle se mit en colère :

« Ha, c’est la meilleure ! Maintenant, c’est moi qui ai gaffé ? Je te rappelle que c’est toi, qui m’a piqué mon bouquin, et qui m’a forcé à revenir ici ! Ma parole, sur toute les filles du monde, il a fallut que mon prénom soit porté par la débile du coin... »

Le beau visage de Ludmilla se tira sous l’effet de la rage. Sa bouche se tordit, comme pour répliquer, lorsque tout à coup, un raclement de gorge bruyant se fit entendre. Les deux filles se retournèrent... Le professeur, sa mallette dans une main et ses clés de voiture dans l’autre, les regardait, scandalisé. Il était vrai qu’elles offraient un tableau plutôt surprenant : complètement avachies au milieu de l’allée, les cheveux hirsutes, des livres éparpillés autour d’elles, rouges de colère.

« Chaque fois qu’il y a un problème, ces deux-là sont dans le coup ! » constata le professeur énervé, sa grosse voix faisant trembler sa moustache épaisse.

« C’est Ludmilla, Monsieur, elle porte la poisse ! », assura Ludmillia.

Puis, sans prendre la peine d’attendre la réponse de la fille ou du prof, elle se leva, ramassa son livre, et balança l'autre à la figure de la fille. Alors, elle tourna les talons sans oublier un dernier hoquet de mépris.
La guerre était en marche, et Ludmillia pouvait devenir aussi brutale que Lénine, dans ces cas-là. Voilà qui plairait à son prof – une petite allusion historique. Le fusil Ludmillia était chargé, le canon était orienté vers son ennemie. Qui tirerait le premier coup de feu, ça, c’était encore un mystère.
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Ludmilla A. Ivanoff

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MessageSujet: Re: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitimeMar 2 Fév - 0:00

    Et bref, voilà. Donc, cette impertinente devant elle, ayant le même prénom : Ludmilla. Quels parents étranges, appeler sa fille Ludmilla, quand on n’est pas Russe ! Etrange, étrange. Mais qui c’est cette fille ? se demandait-elle. Non mais franchement. En plus, elle répondait d’un air terriblement agressif, alors que le problème était juste cette saloperie de mal de tête qui ne voulait pas partir, malgré les cocktails détonnant de Doliprane qu’elle s’était enfilé tout au long de la journée. Et bam, pour elle « Woh woh », synonyme de « WESH TEPU SA RACE », et allez. Bon, elle allait l’écouter hein. Elle posa une main sur sa hanche et soupira en regardant le ciel, même si son interlocutrice ne semblait pas la voir.

    « J’aime pas Clarson. Ca fait un peu lardon, tu trouves pas ? »

    Puis elle entama une danse de la joie

    « Ouaaais y’a du level ! Clarson, lardon ! C’est bien ma grande. »


    Décidemment, elle était folle. D’une, raconter n’importe quoi, de deux, se faire passer pour une folle. Oh et puis, tant pis. Cette petite sainte nitouche devrait être degoutée devant ses paroles denuées de sens. Dailleurs, Clarson, ça faisait VRAIMENT penser à lardon. Pour une Russe, s’entend.
    Son visage se fendit d’un grand sourire, tandis que dans ses pensées, elle était tout simplement morte de rire : Non mais sérieux, c’est qui ces gens quoi. D’ailleurs, elle s’agita brusquement, crachant des postillons partout.

    « Heuu… Excuse moi, petite ? Le dentifrice, tu connais pas ? A moins que ce soit ton appareil qui te fasse cracher comme ça. Alors, la petite fille a papa n’a pas pu se payer des dents neuves ? »


    Elle avait dit tout cela d’une traite, et était particulièrement ravie du fait que ce genre de phrases était totalement impossible à dire en temps normal. Progrès quand tu nous tiens ! Ou plutôt dictionnaire d’anglais. A voir. Mais cette fille commençait vraiment à l’agacer, avec ses petites manières de petite pucelle des temps modernes. Le prof sembla remarquer leur petit manège et s’approcha d’elles, en lançant une phrase qu’elle ignora. Non, car l’autre s’était remis à chouiner.

    « Hé petite, tu pleures ? Merdalors, ça c’est con ! »

    Sur ce, vexée, la fille lui balança son livre dessus, avant d’essayer de partir d’une manière classe. Pas de bol, Ludmilla la retourna violemment, et lui colla une baffe. Aux grands mots les grands moyens.
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Ludmillia A. Clarson
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MessageSujet: Re: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitimeMar 2 Fév - 0:47

La journée avait déjà été assommante, mais apparemment, ça n’avait pas suffit. Voilà que Ludmillia avait rencontré une pauvre crétine qui portait le même prénom qu’elle, et parce qu’elle était trop bouchée, la fille n’avait rien compris à son histoire de livres interchangés. Elle s’était juste mise à grogner en hurlant comme une hystérique.
Lorsqu’elle balança un commentaire sur son nom et on ne savait trop quoi à propos de lardons, Ludmillia explosa :

« Haha, Clarson-lardon, comme c’est original ! C’est clair qu’en tant que grosse truie, tu t’y connais en lardons. »

La fille sembla ne rien comprendre. Elle fronça son nez comme... comme... Comme une grosse truie.

« Grosse truie, grosse truie » se mit brusquement à chantonner Ludmillia, en tournant autour de sa victime.

La fille beugla un chapelet de mots incompréhensibles. S’arrangeait-elle pour que ses phrases ressemblent à des grondements de loups furieux ?

« A-r-t-i-c-u-l-e » épela lentement Ludmillia, histoire d’enfoncer le couteau dans la plaie.

Ne sachant plus quoi dire, Ludmilla rougit, et passa à un autre angle d’attaque. Elle raconta une histoire louche sur un appareil dentaire et des postillons. Ludmillia dut réfléchir deux bonnes minutes pour pouvoir décoder ses marmonnements bestiaux. Mais finalement, elle comprit : Ludmilla insinuait qu’elle postillonnait. Ludmillia éclata de rire devant l’ironie de la situation : elle se faisait traiter de postilloneuse, alors que devant elle, Ludmilla ressemblait à une machine à crachats. On ne pouvait plus l’arrêter, et bientôt, Ludmillia eut le visage trempé.

« Hé j’ai déjà prévu de prendre une douche, t’as pas besoin de t’en charger », se moqua Ludmillia en dépliant un parapluie imaginaire devant elle.

Les yeux de Ludmilla étaient choqués. Agacée par cette perpétuelle incompréhension de débile, Ludmillia hurla :

« C'est quoi que tu comprends pas, dans la phrase ? Prendre une douche ? Ah oui, c'est clair que ça, ça t'es sûrement inconnu, vu ton odeur. »

En effet, elle sentait de l'autre bout du couloir.
La guerre aurait pu continuer longtemps comme ça, si le prof d’histoire n’avait pas brusquement débarqué. Lorsqu’il les avait vues allongées ainsi sur le sol, ressemblant à deux pouilleuses – même si chez Ludmilla, c’était naturel –, il avait paru fatigué.

« Chaque fois qu’il y a un problème, ces deux-là sont dans le coup ! » s’était plaint le prof, outré.

« C’est Ludmilla, Monsieur, elle porte la poisse ! » avait ricané Ludmillia.

C’est alors que Ludmilla se remit à parler de sa voix rauque et lente d’attardée mentale :

« Hé petite, tu pleures ? Merde alors, ça c’est con ! »

« Heeeein ? Tu m’expliques le rapport, j’ai pas très bien compris », s’exclama Ludmillia.

Qu’est-ce qu’elle racontait ? Quel était le lien entre porter la poisse et pleurer ? C’était définitif : soit Ludmilla le faisait exprès, soit elle avait un âge mental en dessous de zéro.
Ne tenant pas vraiment à rester plus longtemps en sa compagnie, Ludmillia se leva, ramassa ses affaires, et se sauva.
C’était sans compter l’aliénée mentale, qui brailla, et s’énerva brusquement. Ludmillia s’inquiéta : la colère des fous pouvait être très dangereuse. Et ses suppositions s’avérèrent exactes : telle un immense orang-outang, Ludmillia bondit sur ses jambes arrières, gonfla la poitrine, enfonça sa tête dans ses épaules, et chargea Ludmillia. Lorsqu’elle la rattrapa, elle lui assena une claque, de sa main poisseuse et rugueuse, qui sentait la morue moisie.
L’odeur faillit assommer Ludmillia, et la claque fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
La jeune fille se retourna, et attrapa les cheveux de Ludmillia. Ces derniers étaient si graisseux qu’ils paraissaient mouillés.
Alors, Ludmillia la secoua par la tignasse, et la fit voler dans tout le couloir. Elle lui administra ensuite un coup de pied astucieusement placé, et lui envoya le tranchant de la main dans l’estomac.
Le prof était au bord de l’évanouissement. Il regardait les deux furies se cogner, terrifié, en gémissant des ordres.
Lorsque Ludmillia tira le bras de son ennemie, et qu’un claquement sec retentit, le prof perdit conscience.

« Merci, grosse truie. Maintenant, je vais devoir l’emmener à l’infirmerie... Ah, non, changement de programme. TU l’emmènes à l’infirmerie. Moi, je crois que je vais m’en aller... Ah, mais avant, tu as oublié ça. »

L’astuce fonctionna : intriguée, Ludmilla fouilla la pièce du regard pour voir ce qu’elle avait oublié. Ludmillia n’eut plus qu’à la pousser, et elle se ratatina sur le sol, telle la mendiante misérable qu'elle était.
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MessageSujet: Re: La différence, c'est que c'est pas pareil.   La différence, c'est que c'est pas pareil. Icon_minitime

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