Encore une journée de cour, a se réveillé à sept heure du matin. Rien qu'à entendre cette stupide sonnerie, je l'éteignais et me remit sous les couettes. Le matin était l'un des pires moments de la journée, vous vous réveillez à une heure que vous ne voulez pas qu'elle soit votre, vous entendez vos colocataire grogner dans la chambre et se plaindre du bruit du réveil. Et très souvent, lorsque je me rendormais, Tyler se donnait à cœur joie de venir me réveiller soit en me donnant des pichenettes sur le visage ou soit il employait la manière forte, il sautait sur mon lit et me hurlait de me réveiller. Dans les deux cas, s'était l'enfer. Mais ce matin, je me résignais à ne pas être réveillé par un de mes colocataires car je voulais être en forme. Rien que de penser au fait que je devais retrouver Allison au foyer à midi me donnait envie de sortir tout de suite de mon lit.

Me dégageant des couvertures, je m'avançais vers la porte de la salle de bain, fermé à clé. Je tambourinais à la porte, comme pour prévenir son occupant de se dépêcher. Pendant ce temps, je préparais mon sac. Au bout de dix minutes, se fut Nathan qui sortait de la salle de bain. Il se moqua de la mine que j'avais mais je l'ignorais, il savait bien que je n'étais pas un gars du matin. Après avoir fait ma toilette, j'enfilais un jean ainsi qu'un T-shirt noir, je plaçais mes cheveux comme il se devait et j'avais enfin finis. Un coup d'œil à ma montre me fit comprendre que j'étais en retard. M'emparant de mon sac, je sortais de la chambre, tranquillement.

J'avais Littérature en première heure, je frappais à la porte, m'excusant de mon retard. Il me darda d'un regard noir et je m'assied au fond de la classe. Pendant toute l'heure, le professeur nous parlais de Roméo et Juliette, a vrai dire, je n'y prêtais pas vraiment attention. Dans mon classeur, j'avais dissimulé une photo d'Allison et Moi, je ne pouvais m'empêcher de sourire rien qu'en voyant son visage si parfait. Courage Noah, plus que deux heures.

Ces deux heures passèrent plutôt rapidement. Lorsque la sonnerie retentit, je fus heureux que la matinée soit finit. Je ne pensais plus qu'à une chose : aller au foyer et voir Allison, bien que j'étais certains d'en revenir avec un poids au cœur. Car d'un côté, j'étais tellement heureux de la voir mais tout me rendait tellement triste de savoir que notre amour était impossible. Je l'aimais, plus que tout au monde, plus que ma propre vie, plus que moi-même et pourtant, je n'avais pas le droit de l'aimer. Nous étions frère et sœur, des jumeaux dotant plus, seulement, nous ne le savions pas avant de tomber amoureux de l'autre vu que nous avions été séparés à la naissance. Lorsque j'arrivais devant le foyer, je pris ma respiration et tournais la poignée.

Elle était là, assise sur un canapé, jambes croisées, regardant dans le vide, perdue dans ses pensées. Je ne pu m'empêcher de sourire en la voyant. Je m'avançais vers elle et m'assied à ses côtés. Rien que de l'avoir prêt de moi, réussissait à faire tambouriner mon cœur dans ma poitrine.

Hey

Avais-je dis, d'une voie douce trahissant une tendresse incomparable. Je ne pu m'empêcher de plonger mes yeux dans l'océan bleu des siens. D'une main, je vins caresser son visage, lui souriant toujours. Elle m'avait tant manqué.

Je n'ai fais que de penser à toi ce matin

Je devais avouer ne pas être normal. Comment être heureux mais à la fois malheureux de voir la personne que vous aimez le plus au monde, plus que votre propre vie, qui, rien qu'en sa présence, fais marteler plus fort votre cœur contre votre poitrine. Qui, rien qu'en vous touchant, vous sentez la brulure de ses doigts, bien qu'elle ne vous fasse pas mal mais plutôt agréable. Je pouvais l'avouer, j'étais tombé amoureux, et pas qu'un peu.

Se qui me rendait de très bonne humeur aujourd'hui : j'allais enfin la revoir, celle qui faisait chaviré mon cœur. Se qui me rendait triste. Je ne sais pas comment vous réagiriez, si vous rencontriez une fille, que vous considéré comme la femme de votre vie et que vous apprenez des semaines plus tard, qu'elle est votre sœur jumelle. Le choc. La confusion, tout se que je ressentais était indescriptible mais mes sentiments étaient bel et bien là et je ne pouvais y remédier.

Je passais la matinée à rêvasser, ne faisant que penser à elle, même le cours sur la Photographie, qui, d'habitude m'intéressait, aujourd'hui m'ennuyais à mourir car j'étais pressé qu'on sonne enfin la fin des cours. Ne faisant que regarder une photo de nous deux, cachée dans mon classeur, je ne pouvais m'empêcher de sourire d'un sourire niais, béat, fou de joie. Ne me lassant jamais de ses traits fin, de ses yeux bleu-vert et de ses longs cheveux blonds comme les blés. Comment pouvait-on passer à côté d'une fille comme elle.

Lorsque la cloche sonna la fin des cours, une pulsion s’emparait de moi, sautant de ma chaise, rangeant à toute vitesse mes affaires dans mon sac. Je courrais presque dans les couloirs, pressé de retrouver celle que j’aimais le plus au monde. Lorsque j’ouvrais la porte du Foyer, elle était là, si belle, si désirable que j’en avais le souffle couper. Un sourire aux lèvres, je m’approchais d’elle, m’asseyant à ses côtés. A peine avais-je parlé qu’un large sourire fendit les lèvres de ma bien aimé, on ne pouvait s’empêcher de sourire. Je sentais déjà mon cœur tambouriner ma poitrine. Elle m’appelait son amour, j’étais vraiment le plus heureux et le plus malheureux des hommes. Comment pouvions-nous être frère et sœur alors que je l’aimais tellement. Je passais ma main sur sa joue, la caressant tendrement, je la vis se mordiller la lèvre inférieur puis, elle se rapprochait de moi pour m’embrasser, baiser que je le lui rendis avec autant d’amour, la collant un peu plus contre moi. Puis, elle me lâchait en s’exclamant que je lui avais manqué, je ne pu m’empêcher de sourire.

Je suis certain que tu m’as manqué encore plus

Avais-je dis sur le ton du défit. Elle me prit alors les mains, entrelaçant nos doigts, elle se rapprocha encore et m’embrassa une nouvelle fois. Avec plus de ferveur cette fois, elle lâcha une de mes mains pour la poser sur ma joue. J’enroulais mon bras autour de sa taille, tout en l’embrassant. La joue me brûlait à l’endroit où sa main y était posé, rien que son contact était comme un électrochoc dans mon corps. J’étais maudis, elle me rendait fou et nous étions du même sang, j’étais damné à jamais. Ma vie se résumant à elle, me rendant heureux et à la fois malheureux de savoir notre union impossible.

Nous nous lâchâmes une nouvelle fois, je plongeais alors mon regard dans le sien et elle me demandait comment s’était passé ma journée. Je ne pu m’empêcher de réprimer un petit rire.

A vrai dire, cette journée était la pire, jusqu’à se que je te vois. Et comment ne pourrais-je pas aller bien alors que celle que je porte à mon cœur est juste là, en face de moi

Un grand sourire se dessinait sur mes lèvres. Avec d’autres filles, ceci aurait pu être du baratin mais avec Allison s’était différent, s’était la vérité. J’allais bien parce qu’elle était là, prêt de moi.

Et toi, comment vas-tu ? J’espère que contrairement a moi, tu as passé une bonne journée.

Elle plongea alors son regard dans le mien, je fus comme hypnotisé par son regard perçant et ses iris bleu-verte ressortant encore plus avec le noir qui les entourait. Elle détourna alors son regard et plongeant sa tête dans ma nuque, souriant, je lui déposais un baiser dans les cheveux.

Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime Allison

Disais-je sur un ton très doux.

L'amour sauve les vies, l'amour écorche les cœurs. Ce sentiment fais partie de nos vies, il nous rend heureux, triste, nous rend fort, nous fais croire encore plus fort. Je considérais l'amour comme étant le sentiment le plus dévastateur, celui qui nous prend sans crier gare, qui nous rend heureux, qui nous fais sourire bêtement, qui nous rend romantique, qui fais briller nos prunelles. Nous étions un seul et même cœur, seulement, le même sang coulait dans ce cœur, celui de la même famille, des mêmes parents, de la fraternité. Allison était la femme de ma vie, j'en était conscient mais elle était aussi ma sœur jumelle.

Les mots n'était pas assez pour décrire la ferveur des mes sentiments, elle était celle qui réchauffais mon cœur, qui me rendait heureux. Elle était ma pierre précieuse, elle était aussi celle avec qui je désirait ardemment finir ma vie à ses côtés, en faire mon épouse bien que cela fut impossible, exploser les barrières qui nous étaient proposé. Oh que j'en voulais à ma mère pour ne pas m'avoir dit que j'eusse une sœur. Allison m'assurait que je lui avait manqué plus qu'elle ne m'avait manqué, je lui laissais un de mes petits sourire en coin, comme pour dire "sa sa reste à prouver mon amour". Elle posait son front contre le mien, mon cœur martelant plus fort contre ma poitrine, elle entourait ses bras autour de mon cou, j'enlaçais mes bras autour de sa taille, l'attirant plus contre moi avant de l'embrasser, une fois, deux fois, trois fois avant qu'elle ne se recule, je plongeais mon regard dans le sien, elle me disait qu'elle avait passer une excellente matinée car elle avait crée une nouvelle robe en pensant à moi.

Vraiment ? Et tu me la montrerais cette robe ?

Je savais qu'elle aimait crée ses propres vêtements, elle en faisait toujours des superbes et j'adorais les voire. Elle reprit ensuite en me disant que maintenant, elle était plus qu'exceptionnelle puisqu'elle voyait l'homme de sa vie. D'un ton moqueur, je lui fis.

Oh ? Et qui est cet abruti que j'aille lui cassé la figure

Fis-je avant de rire et de l'embrasser de nouveau. Elle resserrait son étreinte autour de mon cou, je lui caressais d'une main de visage et l'autre parcourait le long de sa colonne vertébrale avant de lui caresser les hanches. Elle ne pouvait pas savoir à quel point j'étais amoureux d'elle, se que je lui dis, elle m'embrassait de nouveau, maintenant tout deux collé l'un à l'autre. Elle aussi me répondit qu'elle m'aimait, me demandant de lui promettre que je ne l'abandonnerais pas.

Oh grand jamais je ne t'abandonnerais mon amour, qu'on m'accroche des fers et je serais ton prisonnier.

Après ses mots, j'eus un pincement au cœur, elle allait un jour devoir partir car notre amour était interdit, l'inceste était un tabou, il était interdit. Elle allait devoir me laisser, seul dans mon désarrois et devrais faire sa vie avec un autre homme que je devrais m'efforcer de ne pas tuer. Je caressais son visage, lorsque je vis une larme couler le long de sa joue.

Oh non, ne pleure pas s'il te plait

Je sentais qu'elle tremblait, je la serra contre moi, je lui séchais ses larmes. Moi non plus je ne voulais pas la perdre

Allison était entrain de me dire que durant la matinée, elle avait commencé une nouvelle robe en pensant à moi. J'aimais la voir la l'œuvre car elle arrivait toujours à faire de magnifique création. Je lui demandais si elle me la montrerait, celle-ci me répondait bien sûr que oui. Ajoutant qu'elle broderait un petit Noah du côté de son cœur. Je ne pu m'empêcher de sourire.

Oh vraiment ? Et moi je figurerais sur un des créations de la plus grande styliste. Je me sens flatté là.

Avais-je dis avec un grand sourire. Cela me faisait tellement plaisir qu'elle veuille inscrire mon nom sur sa création, qu'à chaque fois qu'elle la porterait, je serais là, sur son cœur, comme si je ne l’aurais jamais quitter. Si j'aurais été un tantinet doué pour le stylisme, je l'aurais déjà fais, mais à vrai dire, je n’étais pas très compétent dans ce domaine. Ce que je transportais d'elle très souvent était cette écharpe qu'elle m'avait crée, je ne la quittais jamais, elle portait même son parfum. Et aussi, de nombreuses photos d'elle, vu qu'elle me servait très souvent de modèle. Comme une muse, bien qu'elle fut bien plus qu'une muse. Elle était mon amour, ma vie, la raison pour laquelle je me levais le matin, que je vivais.

Je l'embrassais aussitôt, lui montrant tout l'amour qui j'éprouvais pour elle, se n'était même pas assez pour le lui montrer. Ô que je me tuerais pour elle, je me damnerais à jamais pour son amour. Pour elle je serais capable de surmonter toute les épreuves. On dit que les personnes faites pour être ensemble sont forcément réunis un jour. Je savais pertinemment que la femme qui avait été faite pour moi était Allison, Mais je serais bien un jour obligé de me séparé d'elle, bien que j'aurais été capable de vivre dans le pêché rien que pour elle, mais je ne voulais pas que son âme soit damnée.

Je vis qu'elle pensait à la même chose que moi, lorsqu'elle commençait à trembler, des larmes ruisselant le long de ses joues. Je pris son visage entre mes paumes, séchant ses larmes, collant mon front contre le sien, je lui demandais de ne pas pleurer. J'en avais les larmes aux yeux, j'avais si mal, comme si mon cœur avait été percé, que chaque respiration passait par se trou tout en déchirant de plus en plus ses parois. Chaque palpitation me faisait mal. Rien que de pensé mon avenir sans elle me rendait malheureux, je refusais. Que le diable vienne me chercher s'il s'y opposait. Elle se resserra plus contre moi, j'enroulais mes bras autour d'elle.

Moi je te le dis, j'ai si peur de te perdre. Ma vie sans toi ne résumerais à rien.

Les yeux d'Allison étaient plein de tristesse, j'étais certain que les miens en était le reflet. Elle callait sa tête dans mon cou, nous ne parlâmes pas, caressant ses cheveux, humant son parfum. Jamais je ne pourrais oublier tout sa, jamais je ne pourrais la quitter. Elle commençait une nouvelle phrase, incapable d'en dire la fin.

All', ne pense pas à sa. Certes si un jour tu venais à rencontrer un homme, je ne serais pas en droit de te l'empêcher, mais j'aimerais tellement finir ma vie à tes côtés.

Ma gorge était serrée, il fallait que je retienne les larmes qui ne demandaient qu'à sortir.

Je t'aime Allison, plus que n'importe qui, je ne veux pas te quitter. Ne pensons plus à sa s'il te plaît. Je me fiche d'aller faire ma vie ailleurs, car elle ne se résumerait à rien si tu n'es pas là. Si je le pouvais, je t'aurais déjà demandé ta main. Tu sais, on dit que les personnes faites pour être ensemble sont forcément réunis un jour.

Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser à nouveau, séchant ses larmes une nouvelle fois.

Emprisonné de l'amour. Je n'aurais jamais utilisé ce terme avant jusqu'à maintenant, car j'étais emprisonné de l'amour. Jamais encore je n'avais ressentis quelque chose d'aussi fort car elle avait beau être ma sœur, se n'était pas de l'amour fraternelle que je ressentais là mais bien de l'amour véritable, l'amour avec un grand A. Certes Allison ne pouvait s'empêcher de parler de notre avenir lorsque nous étions ensemble, mais je la comprenais. Que pouvions-nous penser alors que notre avenir était flou, on ne pouvait pas en voir une once.

Je l'embrassais alors, lui rappelant à quel point que l'aimais. J'aurais pu lui dire toute la journée que cela n'aurait pas suffit à lui montrer à quel point je tenais à elle. Je sentais son cœur battre à tout rompre, comme quoi, mon cœur n'était pas le seul à s'affoler chaque fois que je la touchais. Après qu'elle a joué avec mes cheveux, elle me donna un baiser sur la joue, se qui m'arracha un sourire puis elle m'embrassa au coin de la lèvre, je tournais la tête aussitôt pour pouvoir l'embrasser.

Rien qu'à entendre sa douce voie me dire qu'elle m'aimait suffisait à me rendre heureux, je la serrais contre moi, fourrant ma tête dans son cou, la recouvrant de baiser. Puis je relevais la tête pour la regarder dans les yeux, les sien brillait d'une lueur si naturelle qu'elle en devenait encore plus belle qu'elle ne l'était déjà. Elle me disait qu'il fallait bien qu'un jour ils se sépare, je refusait d'entendre sa, séchant ses larmes du bout des doigts, je lui disais de ne plus penser à sa. Je voulais profiter du temps que nous avions, même si me séparer d'elle serait bien plus difficile après et les remords viendraient, j'en étais certains, comme à chaque fois que je la quittais pour repartir seul.

Ne dis pas sa mon amour, tu as passé ton temps à vivre, je remercie le monde de t'avoir faite ainsi car tu es tout se dont j'ai rêvé.

Elle plongeait alors ses yeux bleus dans les miens, la lueur qu'ils avaient ne faisait que de me rendre encore plus heureux que je ne l'étais déjà. J'aimais cette lueur, j'avais compris que cela voulait dire qu'elle était heureuse, émerveillée. J'aimais la voir heureuse. Elle me disait que nous devions profiter au mieux du temps qu'il nous restait. Sans me laisser le temps de répondre, elle me prit la main et m'entraina dans un coin où elle me plaqua contre le mur, m'embrassant avec cette fougue sans égal. Je passais mes mains sur ses hanches, lui caressant le dos, passant ma main sous son t-shirt, je caressais sa peau douce et profitait de la chaleur qui émanait de son corps. Je l'embrassais dans le cou, remontant jusqu'à sa mâchoire, sa joue, puis ses lèvres, recommençant ce jeu plusieurs fois avant de planter mon regard dans le sien.

Voilà qui ressemble à une proposition

Fis-je d'un air narquois, lui remettant une de ces mèches blonde en place.

Amour...Mot de cinq lettres qui veut bien dire des choses. Nous sommes tous victime de l'amour un jour ou l'autre. Même tous les jours, lorsqu'on aime une pomme, quelque chose, une personne... L'amour peut grandir comme il peut se dissiper et disparaitre, mais pas celui que je portais pour Allison, celui-ci était bel et bien éternel bien qu'impossible, mais sa, je m'en contrefichais. Jamais au grand jamais je ne pourrais me lasser de ses yeux d'un bleu-vert qui pétillait chaque fois qu'elle me regardait, ses si belle fossette lorsqu'elle me souriait, sa voix, son parfum, chaque partie de son corps.

Emprisonné dans ce surplus d'amour que j'éprouvais pour elle, sans elle, je ne pourrais respirer, je ne pourrais vivre. Elle était ma raison de vivre, la raison pour laquelle je vivais et aussi mon bien le plus précieux que je voudrais garder pour moi seul pour toujours. Pourquoi cet être si désirable était de ma famille ? Pourquoi donc m'infliger cela alors que je ne demandais que de finir mes jours à ses côtés.

Tout en me disant que nous devions profiter du temps qu'il nous restait, elle ne me laissait pas répondre et m'entraînais dans un coin un peu plus sombre, tout en l'embrassant, je lui fis remarquer que s'était une proposition. La lueur de ses yeux changeait, prenant un air malicieux, je me mordis la lèvre inférieure, le cœur battant la chamade.

Oh tu sais bien que je prend tout pour des propositions

M'esclaffais-je, elle se jeta sur moi, prise dans un élan, j'enroulais mes bras autour d'elle, l'embrassant avec amour tout en passant ma main sous son T-shirt, appréciant le contact avec sa peau douce et chaude. Elle abandonna mes lèvres pour poser les siennes dans mon coup, sentant ses caresses. Comment cette femme pouvait être ma sœur ! S'en était inacceptable !
Ma chemise se trouva très vite un peu plus loin, elle leva les yeux vers moi, me disant d'un ton le plus séduisant qu'elle n'ai jamais employé avec moi de lui montrer mes talents. Je levais les yeux au ciel, amusé.

Oh, mais j'ai tellement de talents que tu ne connais pas. Par où commencer ? Ah oui je sais, sa me reviens.

Arborant le même sourire qu'elle, je lui retirais son T-shirt, la couvrant de baiser, je la pris dans mes bras de la à la porter et la posais délicatement sur un canapé qui avait l'air confortable, je me mis sur elle, l'embrassant sur les lèvres, descendant dans son cou, ses épaules. Une main sur ses hanches et l'autre lui caressait tout le long de sa colonne vertébrale. Je relevais la tête, plongeant mon regard dans le sien, lui caressant la joue, je l'embrassais tendrement.

Mon cœur n'avait jamais battu aussi fort, si bien que s'il accélérerait ne serait-ce qu'un peu, j'aurais frôlé la crise cardiaque. Encore jamais je n'avais été aussi épris d'amour pour quelqu'un, j'aurais pu me sacrifier pour elle, et s'il le fallait, je souffrirais à la voir partir avec un autre homme pour qu'elle puisse faire sa vie et être heureuse, pour cela, j'étais prêt à tout mais une partie de moi ne voulait pas la laisser partir, je voulais qu'elle soit mienne et pourtant, s'était impossible, s'était... malsain, pervers, perfide. Je ne savais plus quoi faire.

Le regard d'Allison avait changé, elle me regardait avec un sourire empli de malice que je ne compris pas tout de suite jusqu'à se qu'elle m'embrasse avec une telle ferveur que j'en fus coller contre le mur. J'enroulais mes bras autour d'elle, l'embrassant encore et encore, ne me lassant jamais du goût de ses lèvres, de ses baisers, de ses caresses. J'en serais devenu complètement fou. Je passais ma main sous son T-shirt profitant du contact avec sa peau douce et chaude, l'embrassant encore une fois, je la pris dans mes bras. L'allongeant délicatement sur un canapé, je me mis au dessus d'elle, veillant néanmoins à ne pas l'écraser. Ne pouvant m'en empêcher, mes lèvres cherchèrent les siennes jusqu'à les trouver, puis je les fis descendre le long de son coup, je la lâchais et lui retirais son haut. Embrassant sa peau nue, mes mains se baladant sur son corps, sentant ses caresses, je remontais jusque ses lèvres pour lui déposer un nouveau baiser. Entre deux baiser, Allison me murmurait quelques mots, je ne pu m'empêcher de sourire, regardant son si joli visage, je posais ma main sur sa joue chaude.

Je pense l'avoir entendu des milliers de fois. Mais je ne m'en lasse jamais. Je t'aime aussi mon ange, mon cœur est tiens pour toujours.

Je déposais un énième baiser sur ses lèvres, descendant dans son cou, sur sa poitrine, son ventre puis refit le chemin à l'envers la couvrant de caresse. Je m'arrêtais un instant pour l'admirer, jamais je ne me serais lassé de la voir, son image était imprimée à tout jamais dans ma tête et je ne l'oublierais jamais. C'est alors que mes pensées vagabondèrent ailleurs, certes se n'était pas le moment. Je me rappelais mes premières semaines à New York, dans ma famille d'accueil puis je pensais à ma vraie famille. C'est alors que je bloquais, famille... Ma famille était sous mes yeux. Je me redressais alors, m'asseyant dans le canapé, prenant mon visage entre mes mains, je murmurais.

Désolé, je ne peux pas...