Comme dans un rêve.

Comme dans un rêve. Nina-nina-dobrev-8774131-100-100

" The Only Exception "

Aujourd’hui était pour moi un jour comme les autres, banal et sans intérêt. Depuis que l’université a fermé et je dormais à nouveau chez moi depuis maintenant une semaine. Ce matin je me réveillai dans les environs de 10 heures. Je trainais dans mon lit, ne voulant pas vraiment y sortir. Mais au bout de quelques minutes je me décidai à me lever après mettre dit qu’il fallait que je commence à préparer ma valise. Je sortis donc une première ou j’y déposerai mes vêtements. Après une décision du conseil, l’université ferma ses portes, décidant de nous laisser quatre mois de vacances tout en nous convions tous à partir pour une sorte de voyage scolaire.

Je sortis donc des affaires de ma penderie, commençant à trier tout ce que j’allais emporter avec moi jusqu'à ce que le téléphone se mit à sonner. Je le laissais sonner, voulant filtrer l’appel pensant que ca devait être encore Amy ou bien Rachel qui voulait qu’on sorte pour me distraire un peu. Mais je n’en avais pas envie, je n’avais pas envie de bouger de la maison, hésitant même a faire ce voyage, préférant rester chez moi pour le reste de l’été. Le répondeur ce mit donc en marche et la voix qui commença à parler ne m’était pas du tout familière. Je ne l’écoutais que d’une oreille jusqu'à ce qu’elle me dise que c’était un appel depuis l’hôpital. En effet c’était une infirmière qui prononça le nom de Charlie. Je me précipitai donc vers le téléphone sautant sur le lit pour pouvoir décrocher. Je répondis a la voix, et lorsque je posai plusieurs questions a la fois pour savoir si il allait bien, la femme finissant par m’interrompre, m’annonça qu’il c’était réveillé. Je n’arrivais pas à y croire, les larmes aux yeux pensant que ca devait être une erreur. Je me précipitai donc a la douche et m’habilla d’une simple robe ne me préoccupant juste d’aller le rejoindre.

Me voila à présent en train de conduire, me remémorant tout les détails de ce qui c’était passé lors de la fusillade. Le voyant partir pour l’hôpital, et apprenant chaque jour que son état rester stable, toujours dans le coma du a cette balle qui pourtant ne devait pas lui être destiné. Je n’arrivais pas a allée le voir dans son lit. Ca me faisait trop mal de devoir attendre a son chevet ayant peur de ne jamais le voir ouvrir ses yeux. Je conduisais assez vite, et au bout d’un quart d’heure je finis par arriver là bas. Je me garai au parking, et descendis aussitôt de la voiture. Je marché rapidement et finis par arrivé dans le bâtiment. Je pris l’ascenseur et une fois atteint le troisième étage, j’en sortis marchant dans le couloir. Je cherchai le numéro de sa chambre, et une fois trouvé je frappai à la porte avant d’entrer. Je marchai à présent d’un pas lent, et le vis dans son lit. Il regardait la télé puis il finit par poser son regard sur moi. J’avais les larmes aux yeux, tout en le fixant encore, ne voulant plus quitté son regard. Je finis par allée directement dans ses bras tout en prenant soin de ne pas lui faire mal, et les larmes coulaient de plus en plus.

Une petite clairière emplie de fleurs blanches comme la neige. Eclairée par une douce lumière paisible. La forêt autour. Quel sentiment de plénitude dans cette endroit à part. Charlie ne cessait d’admirer la sérénité et la beauté du lieu. Soudain, une branche bougea. Une jeune femme magnifique, vêtue d’une robe de chambre blanche apparue. Charlie la fixa. Qui était donc cet ange aux boucles blondes ? Son visage était familier à Charlie. Il s’avança les yeux déjà emplis de larmes, prêtent à dégringoler sur ses joues. Il attrapa la main de la jeune femme. Elle lui caressa la joue.
-Maman. murmura Charlie tout en laissant couler une larme.
La jeune femme était à peine plus âgée que Charlie. Elle avait gardée la beauté qu’elle avait à sa mort.
-Maman, tu m’as attendu.
Cette fois ci, il posa sa tête sur l’épaule de sa mère pour pleurer de tout son corps. L’émotion était trop forte. Charlie n’avait jamais été si heureux et si malheureux à la fois. S’il était là, c’est qu’il devait être mort. Il se détacha doucement de sa mère pour la regarder. Elle lui afficha un sourire bien veillant.
-Oui mon fils, je t’attendrai toujours. Mais tu dois vivre Charlie. Tu me retrouveras, je te le promets. Tu ne te souviendras plus de cet instant. Mais, il sera en toi jusqu’à l’instant où tu me rejoindras pour l’éternité. Vis en paix mon enfant.
Elle l’embrassa tendrement et elle lui adressa un dernier sourire avant de disparaître dans la forêt. Charlie aurait voulut la suivre mais une force l’attirait vers le sol. Celle ci l’obligea bientôt à se coucher totalement. Il pleurait de tout son être. Il ne voulait pas. Il voulait la suivre. La quitter une seconde fois était la pire torture qu’on pouvait lui infliger.

Une lumière blanche éblouissante força les paupières de Charlie à s’ouvrir. Il était tellement faible que les ouvrir était un véritable travail. Il était allongé sur un lit. Il regarda autour de lui. Il était dans une chambre d’hôpital. Les souvenirs revinrent peu à peu. La balle. Paige. Ses amis. Son frère. Son père. Il se redressa doucement. Il avait des fils pleins la gorge qui respirait pour lui. Il essaya de prononcer un Ah mais rien ne sortis de sa bouche. Sa porte était ouverte et donnait sur le couloir. Il croisa le regard d’une infirmière qui passait par là. Elle s’arrêta net et ouvrit les yeux grands. Elle cria :
-Docteur Falcom !!
Un homme accouru. Il vit Charlie sur son lit, dressé comme un campagnol. Le docteur s’approcha de lui. Il avait un sourire inquiet. Il entreprit avec l’infirmière de débrancher tout les fils pour laisser parler Charlie.
-Monsieur Dekker. Vous savez prononcer votre prénom ?
-Heu.. Ou..Ou..Oui. Cha…Chaar…Charlie. Dek…Dekker.
Le médecin nota sur un papier : fonction cérébrales intacte. Rééducation nécessaire pour les cordes vocales.

Tout était flou dans l’esprit de Charlie. Il essaya de se lever mais en vain. Pas assez de forces. Il tomba sur le sol en plastique avant que le médecin et l’infirmière aient pu faire quoi que ce soit. Ils le recouchèrent sur son lit non sans effort.
-Il va falloir quatre à six mois de rééducation pour que vous retrouviez une vie normale Charlie ! dit le docteur avec une voie des plus optimistes possible.
Ce que le docteur n’avait pas dit, c’était qu’il y avait de grandes chances que Charlie ne puisse jamais remarcher. Il préféra se taire. Du moins, pour l’instant. Une heure s’écoula. Cette heure fut particulièrement désagréable pour Charlie car on lui fessait passer toute sorte de testes. Après, Kyle, est venu rendre visite à Charlie puis il a dut repartir pour des raisons professionnels. Soudain, Charlie pensa à Paige. Il avait envie de la voire. Il appuya sur le petit bouton des infirmières. Une vielle femme entra dans la pièce.
-Quoi !? dit-elle assez méchamment.
-Pouvez-vous prévenir Paige Clarkson ? Pouvez-vous lui demander de venir me voir ?
Ces quelques mots, Charlie les prononça avec une immense difficulté. Il buttait sur chaque syllabe. La femme hocha la tête.
-J’vais l’appeler.
Charlie alluma alors la télé en attendant que sa bien-aimée Paige montre le bout de son nez.

Il était plongé dans le journal télévisé quand Paige entra dans la chambre. Charlie tourna un moment la tête vers la porte. Paige se trouvait là. Elle le regardait avec émotion. Il lui sourit avec passion. Elle marcha jusqu’à lui et se blottit dans ses bras. Charlie essaya de la serrer mais il était encore trop faible pour cela.
-Paige. Content de te revoir ! dit-il en lâchant quelques larmes.
Charlie était heureux. Surement aussi heureux que dans la clairière, mais ca, il ne s’en souvenait pas.

Une fois entré dans l’hôpital et après avoir trouver sa chambre, espérant que le court de nos vies pouvait bien reprendre un sens. Lorsque je fus dans ses bras, même si je pleurais je me sentais à nouveau en confiance. Peut être bien et même surement que plus rien ne pourra être comme avant, mais je l’avais retrouvé, pouvant à nouveau le regardais dans les yeux ou tout simplement être contre lui. J’étais contre lui, me blottissant dans ses bras pour ne pas lui faire mal avec tout ces fils entre la perfusion et le reste je n’avais pas envie de le blessé plus qu’il ne l’était déjà. Il me dit qu’il était content de me revoir ce qui sans que je le veuille me fis encore plus pleuré. Je séchais mes larmes au fur et à mesure qu’elles apparaissaient, ne voulant pas lui montré que tout ceci me touché.

_Moi aussi Charlie..Si tu savais à quel point je m’en veux de ne pas avoir pu être avec toi le jour de l’accident..

Bon même si je savais que ce jour là, je n’aurais pas pu faire grand chose lorsque la balle l’a touché, mais je m’en voulais que tout ca lui soit arrivé. Si j’aurais était a ses côtés à ce moment là, j’aurais pu commencer à le soigner. Etant donné que je suis en fac de médecine je pense bien que j’aurais pu au moins lui causé moins de dégâts vu que les ambulanciers, la police et les pompiers ne sont venus qu’une demi-heure plus tard.
Je relevai alors la tête et le regarda longuement avant d’approcher mon visage du sien et de déposé tendrement mes lèvres contre les siennes. Je ré ouvris les yeux par la suite, et caressa sa joue tout en essuyant légèrement les larmes qui coulaient sur sa joue.

_Les médecins t’ont dis quoi ? Tu vas bien au moins, tu vas t’en sortir n’est ce pas ?

Pleins de questions me traversé l’esprit, mais j’essayé de lui en déballé le moins possible comme il était encore faible et que je ne voulais pas qu’il s’épuise plus qu’il ne l’était déjà. Mais je voulais tout de même savoir si son état allée bien, et est ce qu’il pourrait reprendre une vie normal, jouer au basket comme avant, pouvoir sortir, etc..
Je posai mon front contre le sien, prenant avec mon autre main l’une des siennes qui ce trouvait à côté de celle-ci. J’entremêlai mes doigts dans les siens, le regardant tout en souriant légèrement.

Le bonheur l'envahit. Charlie n'en pouvait plus ! Il voulait crier sa joie. Crier sa joie d'être avec Paige. Sa Paige. Celle qu'il avait tant aimé avant l'accident. Il l'aimait. Il l'aimait tant. Mais, pourtant, au fond de lui, il savait que tout ce qu'il avait connu avant, tout ça, avait disparu. Cette réalité, il ne voulait pas l'admettre. Après tout, il n'en savait rien, il n'avait rien put encore constater puisqu'il était cloué au lit comme un vieux grand-père. Même si il n'avait encore rien plus voir, il changeait qu'il allait avoir du changement.
Paige lui demandait ce que les médecins avaient dit et si il allait s'en sortir. Il s'apprêtait à lui répondre que tout allait bien, que tout était fini, qu'il n'y avait plus rien à craindre mais tout devint blanc.

Un bruit strident retentissait dans la pièce. C'était le bruit du moniteur cardiaque. Ce bruit, Charlie ne pouvais pas l'entendre car il était dans la clairière.
Deux docteurs accoururent et poussèrent Paige en dehors de la pièce. Ils s'agitaient dans touts les sens, ils criaient qu'il avaient besoin d'une infirmières d'urgence et ordonnèrent à Paige de leur en amener une en disant :
-Vite ! Il va mourir !

Charlie ne vivait rien de cela à ce moment. Il était dans la prairie. Sa mère s'approcha de lui et cette fois si, elle cria :
-Accroche toi Charlie ! Vis. Vis.
Charlie fut soudain cloué au sol, il était allongé sur l'herbe humide pleine de fleurs blanches. Petit à petit, le sol humide devint sec, les fleurs blanches devinrent des draps blancs et l'endroit n'avait rien de rassurant.

J’étais encore dans ses bras lui souriant, ravie de le revoir les yeux ouverts, et de pouvoir enfin lui parler. Tant de questions me traversé l’esprit, ne sachant pas par quoi commencer. Le plus important c’est qu’il était toujours en vie. J’attendais qu’il me dise ce que lui avaient répondus les médecins, quand tout d’un coup je le voyais vaciller. On entendit dans toute la pièce le bruit du moniteur cardiaque. J’étais tétanisé, ne sachant pas quoi faire, jusqu'à ce que des médecins me retirent du lit, me demandant d’aller cherchaient une infirmière car si ils ne faisaient rien il allait mourir.

Je me précipitais alors vers la sortie, et allais dans le couloir ou je criais qu’on avait besoin d’une infirmière. J’étais à présent en pleure, et vis enfin une femme courir vers moi. Je la guidai à la chambre et elle me conseilla de ne pas entrer. Je restais alors devant la porte, faisant surement couler mon maquillage. Je m’adossai contre le mur et finis pas m’asseoir sur le sol, quand je les vis sortir de la chambre avec Charlie. L’infirmière me dit qu’il l’emmenait d’urgence dans le bloc opératoire et qu’elle passerait me donner de temps en temps des nouvelles. Et me revoilà à pleuré de plus belle, avec ma crainte qui grandissait de plus en plus. Je restais pendant un bon moment assise sur le sol et finis par me lever marchant dans le couloir. Je trouvai un distributeur et me pris un café, essayant de capter pour appelé June. J’avais besoin d’elle, mais n’arrivant pas à capter, je jetais carrément mon portable de colère.

L’infirmière vint me donner des nouvelles, et au bout de plusieurs heures, elle arriva me disant qu’il était hors du danger à présent. Je me remise a pleuré de soulagement cette fois-ci. Ils le ramenèrent à sa chambre et après un petit moment, ils m’autorisèrent à y entrer. Je m’assis alors à ses côtés, attendant qu’il veuille bien ré ouvrir les yeux, lui tenant la main.